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20071103 De bedenking voor een optimistische week.
" Het geluk in je leven hangt af van de aard van je gedachten " (Marcus Aurelius – Romeinse Keizer 121-180) Een Indische waterdrager droeg twee kruiken, één aan ieder uiteinde van een houten schouderbalk. Eén kruik was gebarsten en verloor op de terugweg naar het huis van de meester de helft van haar inhoud daar waar de andere geen druppel verloor. Bij ieder van zijn reizen en dit gedurende twee jaar leverde de drager dus maar één volle en één halfvolle kruik water. De ongeschonden kruik was fier omdat ze haar functie perfect volbracht. De gebarsten kruik schaamde zich over haar onvolmaaktheid en was ontmoedigd omdat ze maar de helft volbracht van wat van haar werd verwacht. Na twee jaar, bij het vullen van de kruiken, richtte de gebarsten kruik zich tot de waterdrager : “Ik voel me zo schuldig en vraag om excuses”. ”Waarom?” vroeg de waterdrager. “Over wat ben je nu beschaamd?” “Door die barst heb ik maar de helft van mijn opdracht kunnen vervullen, en dit gedurende twee jaar. Door mijn schuld en ondanks al je inspanningen, heb je maar de helft van het water aan de meester kunnen leveren” De waterdrager was getroffen door deze verklaring en antwoordde met compassie: “Bij het terugkeren wil ik dat je langs de weg naar de prachtige bloemen kijkt”. Naar mate ze verder gingen zag de gebarsten kruik langs de weg ontelbare, door de zon overgoten mooie bloemen. Dit bracht haar enige troost, maar op het einde van de weg had ze geen beter gevoel want opnieuw had ze de helft van het water verloren. De waterdrager vroeg haar : “Heb je je rekenschap gegeven dat er slechts mooie bloemen bloeiden langs je kant en heel weinig langs de kant van de perfecte kruik ? Ik wist eigenlijk zeer goed dat je water verloor en ik heb dat ten goede gemaakt. Ik heb langs jouw kant bloemenzaad gestrooid en iedere dag heb je over die kant water gesproeid. Gedurende twee jaar heb ik dank zij je prachtige bloemen kunnen plukken voor de tafel van de meester. Zonder jou, zou ik nooit zulke frisse en sierlijke bloemen gevonden hebben. “ Wat is de bedoeling van dit verhaaltje? : Allen krijgen we klappen, lopen we verwondingen op en hebben we gebreken. Allen zijn we beschadigde kruiken. Sommigen onder ons verzwakken door de ouderdom, anderen zijn niet al te verstandig, anderen zijn te groot, of te klein, of te zwaar of te mager, anderen zijn kaal en nog anderen zijn lichamelijk verzwakt. Het zijn onze klappen, verwondingen en gebreken die ons leven aantrekkelijk en spannend maken. Laat ons de anderen aanvaarden zoals ze zijn en al het goede in hen zien. "J'AIME LES GENS QUI SONT CE QU'ILS PEUVENT" (Alain Souchon in “Ava Gardner”)
Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, la première jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de deux ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit : "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant deux ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."
Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres sont trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes. Il vaut mieux prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux.
" Wie doch Freude und Glück einen Menschen schön machen! Wie atmet im Herzen die Liebe! ... Und wie ansteckend ist diese Freude! " (Fjodor Dostojewskij) |
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